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feuille dessinée

Patrimoine

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Patrimoine

Valigny le Monial en Pays de Tronçais Vous accueille

Notre commune est située au nord de la Forêt de Tronçais, forêt d’exception, villages exceptionnels. D’ailleurs, l’origine du nom de notre commune serait directement liée à la proximité de la forêt : Vallis Ligny , ou vallée boisée.

Il y fait bon vivre dans ce petit village de 380 âmes, au rythme des heures du clocher, des récréations animées de l’école, et des fêtes au village orchestrées par nos 10 associations dynamiques, entre concerts à l’église, apéros bus, cinéma, théâtre et soirées.

Les télétravailleurs peuvent s’y installer en toute quiétude grâce à la couverture internet de bonne qualité.

Notre Hôtel restaurant, le relais de la Forêt et les gites tout confort installés sur la commune accueillent les visiteurs qui auront tout loisir d’admirer les paisibles paysages du bocage bourbonnais le long des chemins de randonnés et du parcours des vélo-routes de l’Allier.

Notre commune est en effet traversée par la vélo-route reliant Lurcy-Lévis, Ainay-le-Château, Cérilly et la base nautique de Goule. Vous pouvez ainsi continuer sur les 1500 kilomètres de vélo-routes et voies vertes développés par le conseil départemental de l’Allier.

Au long de leur balade, nos hôtes croiseront les points d’intérêt de notre village :

L’église et son prieuré.

prieuré

Un édifice religieux fut construit à Valigny dès l’établissement d’un prieuré vers les IXe, Xe siècles. Les visiteurs peuvent admirer le porche, le chœur, l’abside et le transept romans très bien conservés ainsi que quatre statues classées dont deux particulièrement remarquables qui ont été restaurées en 2014 à l’initiative de la commune et représentant la Vierge Marie et l’ange Gabriel à l’Annonciation, en bois polychrome du XVIIe siècle.

Notre Dame de Valigny est aujourd’hui l’un des 21 clochers de la Paroisse St Mayeul de Tronçais et accueille régulièrement des offices.

Les calvaires

Quatre calvaires ont été répertoriés. Ce sont souvent des initiatives privées qui en sont l’origine, mais certains ont été érigés à l’occasion de « missions », comme celui du Plaid en 1961.

Le lavoir

Avant que l’eau courante n’alimente les habitations de Valigny, les lavandières se retrouvaient régulièrement et depuis…toujours, au lavoir de la rue du lavoir (il y en avait d’autres en campagne).

Des jeunes de Valigny regroupés dans l’Association « Val Junior », ont entrepris avec l’aide de la commune la rénovation de ce patrimoine local. Le Lavoir, s’il n’a plus sa fonction domestique et sociale, a retrouvé un toit, une alimentation en eau, des bancs, un environnement plaisant et est devenu un but de promenade apprécié
lavoir

L’étang de Goule et ses digues et la rigole

C’est en 1838, que fut constituée une réserve d’eau pour le canal de Berry en même temps que fut créé l’étang de Pirot à Isle-et-Bardais dans le même but. Ce fut la naissance de l’étang de Goule dont la superficie (110 hectares) en fait le plus grand étang de la région. Pour son implantation trois ouvrages d’art importants durent être construits. Au sud, la digue de Valigny pour supporter la voie reliant Valigny à Bessais-le-Fromental, à l’est la digue de Sausseux pour maintenir le passage d’une route vers Sausseux et Venoux et au nord la digue barrage fermant l’étang et régulant le débit de l’Auron en aval de l’étang.

Goule était à l’époque relié à son voisin l’étang de Pirot par un canal « la rigole » .

La rigole de Valigny certes servait à alimenter en eau le canal de Berry, mais c’était aussi un axe de communication pour les piétons. Les anciens valignois se souviennent l’avoir utilisée quotidiennement comme raccourci pour se rendre à l’école du bourg, d’autres pour aller faire des emplettes dans les nombreux commerces de Valigny.

 Un peu d’histoire : Le dernier tronçon du canal de Berry (Vierzon-Noyer) est mis en service en 1841. Dès 1840, des biefs sont à sec en été, notamment dans la partie haute du canal dans la tranchée d’Augy. Pour pallier cette insuffisance d’eau, en 1842 l’étang-réservoir de Goule est créé sur la rivière Auron (5% sur la commune de Bessais–le-Fromental dans le Cher et 95 % sur la commune de Valigny dans l’Allier), puis en 1845 c’est au tour de l’étang-réservoir de Pirot alimenté par la rivière Marmande (commune d’Isle et Bardais dans l’Allier). La rigole de Liénesse est alors mise en service pour acheminer l’eau nécessaire entre ces deux étangs et le canal.

Le tronçon Pirot/Goule fait 7,7 km dont 2,7 sur la commune de Valigny, celui de Goule/Liénesse est long de 8,3 km.

Le 1er février 1955, le canal de Berry est déclassé. En 1971, le département du Cher se porte acquéreur de l’étang de Goule et de ses rigoles.

 En 2012, la commune de Valigny rachète au département du Cher les 2,7 km de rigole qui parcourent son territoire.

Depuis , un circuit de randonnée est installé.

randonnée rigole
Depuis l’achat de l’étang de Goule par le département du Cher en 1971, s’est ajouté aujourd’hui, à son rôle de régulation du cours de l’Auron, son statut de plan d’eau de loisir pour la pêche, la voile et la natation.

Par ailleurs, les conseils généraux de l’Allier et du Cher, ont signé le 16 décembre 2014 une convention de partenariat créant officiellement l’Espace Naturel Sensible de l’Étang de Goule

En effet, le site est connu pour accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux, nicheurs ou hivernants, tels le héron cendré, la grande aigrette blanche, la foulque, le cormoran, le grèbe huppé, les canards de surface et plongeur, la rousserolle effarvatte. Mais aussi des espèces moins fréquentes, comme le bihoreau gris, le bruant jaune et le balbuzard pêcheur. Il est également réputé pour sa flore qui rassemble certaines espèces rares de l’Allier. Il valait bien un engagement de préservation par les collectivités territoriales.

Les carrières à chaux du Plaid

Les carrières du Plaid (anciennement Plaix) sont situées à la corne nord-ouest de la commune, en limite du département du Cher. Elles s’étalent sur environ 6,8 hectares répartis de part et d’autre de la route départementale D14, en limite du hameau du Plaid sur leur façade ouest. Nous sommes à la limite des plateaux calcaires du bas Berry et des sols granitiques de l’Auvergne. Les carrières présentaient des veines massives et épaisses de calcaire encore bien visibles sur le côté est de la D14, là où les carrières sont restées en l’état depuis leur cessation d’activité.

Un seul des trois (ou 4 ?) fours à chaux alors en exploitation est toujours visible et en bon état au 2, Chemin du Four à Chaux. On peut même le visiter en prenant rendez-vous avec les propriétaires.

La gestion des carrières du Plaid a été confiée au Conservatoire des Espaces Naturels de l’Allier, et un bail emphytéotique de 30 ans a été signé entre la commune et le CEN de l’Allier.