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Valigny dans la Grande Guerre les familles
Dernière mise à jour le 14 mai 2018 par
L’un reviendra, l’autre pas…
Valigny dans la Grande Guerre les familles
Familles dans la guerre
Nous avons souhaité reconstituer des fratries, des cousinages, des généalogies, mettant en perspective les morts pour la France de Valigny, et plus généralement les mobilisés de la commune. Les frères, les beaux-frères, autant de présences au front, de captivités, de blessures, de morts.
Découvrir combien de membres d’une même famille, parfois de générations différentes, se trouvaient sous l’uniforme en même temps nous fait sentir l’impact réel sur le bourg et ses hameaux. Ces familles nombreuses – comme c’était souvent le cas dans nos campagnes –, broyées par la guerre, sont illustrées par les JEAN-BAPTISTE.
Nous avons essayé, dans la mesure du possible, de tisser des liens avec des valignois d’aujourd’hui ; on les trouvera tout en bas des arbres. Bien souvent ce sont eux qui nous ont fourni des détails : un (arrière) grand-père, un grand-oncle poilu de 14, voire plusieurs, on s’en souvient encore…
Dans les arbres présentés :
Ne cherchez pas l’exhaustivité de la descendance, et des (re)mariages. Les enfants trop jeunes pour être mobilisés en 1914-18 n’ont pas été indiqués, ni les sœurs et épouses, à moins qu’elles n’induisent une parenté avec un autre poilu ;
Les mobilisés de 1914-18 sont indiqués en bleu, les morts pour la France en rouge ;
Les actes d’état-civil non localisés ont été enregistrés à Valigny ;
Le Foyer Rural est à votre écoute pour rectifier toute erreur ou omission.
Famille Jean Baptiste
Valigny pendant la Grande Guerre - Recensement Furot 1911
Marie COULEUVRE et sept enfants, recensement de 1896. Sa fille Jeanne, 21 ans, est déjà mariée.
Valigny pendant la Grande Guerre - Recensement Furot 1896 de la famille Jean Baptiste
Furot dans la guerre
Le hameau de Furot compte neuf habitants en 1911 : les familles BOURDERY, ANTOINE et JEAN-BAPTISTE, cinq hommes et quatre femmes.
Quatre hommes seront mobilisés, seul Alexandre ANTOINE (presque 60 ans en 1914) reste à Furot ;
Deux ne reviendront pas (Barthélémy BOURDERY et Auguste JEAN-BAPTISTE);
Durant la guerre, ne restent au hameau que deux veuves, un couple et sa fille.
La famille JEAN-BAPTISTE
Installés à Furot, les JEAN-BAPTISTE forment une famille nombreuse de huit enfants. Veuve depuis 1891, Marie-Victorine COULEUVRE, leur mère, élève seule six garçons et deux filles. Le tribut payé à la Patrie est lourd :
Cinq des six garçons mobilisés, dont deux morts pour la France (Jules et Auguste) ;
Antoine GILLET, l’un des deux gendres, demeure prisonnier en Allemagne pendant trois ans.
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Familles Aufrère, Douet et Gominet
Valigny pendant la Grande Guerre - La famille Aufrère à la Rougerie - Recensement 1896
Valigny pendant la Grande Guerre - Arbre Aufrère
Les frères AUFRERE
Antoine AUFRERE et son épouse Marie BONHOUR, domiciliés à la Rougerie, ont deux fils :
Paul, né en 1886, effectue son service de 1907 à 1909 comme chasseur alpin au 13ème BCA de Chambéry. Rappelé en août 1914, il est infirmier tantôt au dépôt, tantôt au front. Revenu de la guerre, il est agriculteur au Plessis. Surnommé Babert, ou Comprends-tu, comprends-tu, il décède en 1967.
Lucien, né en 1889, effectue son service de 1910 à 1912 au 95e régiment d’Infanterie, puis rappelé en août 1914 dans la même unité. Lucien est tué en janvier 1915 dans la Meuse.